Les editeurs veulent pouvoir reutiliser leurs produits de facon plus durable et commencent a publier magazines et albums.
     Yellow kid sera repris dans 6 numeros d'un magazine a son nom et meme dans un album.

Heureusement deux employes de la firme Easter color printing co. (Maxwell charles gaines et harry I.wildenberg) vont remettre l'idee au gout du jour.
     Gaines fait du rangement et doit jeter un tas de vieux journaux.
Au bout d'un certain temps, il est assis a lire les bd au lieu de travailler.
     Les reunir en livrets, les offrir comme prime publicitaire avec certains produits ou echange de bons de fidelite serait certainement une bonne idee.
     Ils trouvent leurs premiers clients : les lessiviers Procter et Gamble et la compagnie petroliere Golf oil qui les distribue dans les stations services.

Ces fascicules tires a 100 ou 250 000 ex. ont beaucoup de succes, pourraient-ils etre mis en vente ?
     Dell a ete echaude, mais Gaines tente l'experience et les depose dans des kiosques a journaux,l'experience est une reussite...
     Son patron devient le 1er editeur de Comics book avec " Famous funnies " Le premier qui parait regulierement dans les kiosques.
     Les lecteurs peuvent ainsi decouvrir les series qui ne passent pas dans leur presse locale.

Bien evidemment, une bonne idee ne reste jamais impunie, il y a rapidement de la concurrence.
     C'est tout un nouveau secteur de presse qui se developpe a travers le pays.
     Le major Wheeler Nicholson cree national Allied Publications en 1935, il  a voyage en europe et il croit au potentiel d'un journal avec des BD, des histoires a suivre,  il commande des histoires originales, qu'il paye ...quand il peut, car il n'a pas toujours l'argent.
    A l'epoque, il n'y a guere de distraction pour les jeunes, il n'y a pas encore de tele, alors c´est la radio, le cinema dont les places sont couteuses quand on a peu d'argent de poche, le seul grand moyen d'evasion pour les enfants sont les comics, nombreux et pas chers, une d'evasion pour 10 cents ou a peine plus.
    Il n'est donc pas etonnant qu'on en vende 20 millions par mois en 1954.

Mais un nouveau rival se profile.
     Un rival que devront combattre pour survivre le comic, les spectacles vivants et le cinema qui, lui, ripostera par le cinemascope et la couleur.
Un rival qui se democratise et qui annees apres annees penetre les foyers aux quatres coins du monde :
                                                         La television...