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Ceux qui l'ont vecu revent d'autre chose pour leur famille, on s'interesse a l'enfance, la tragedie a brise de nombreuses vies, meutri de nombreux jeunes separes des leurs, orphelins, gamins au bord de la delinquance, des travaux des spychologues font ressortir leurs besoins affectifs necessaires pour se developper normalement alors qu'on les traitait parfois comme des objets. |
Il y a une recrudescence de la delinquance juvenile mais on adopte les ordonnances de 1945 qui met l'accent sur la protection des mineurs et on cesse de les juger et de les emprisonner comme des adultes (il existait pour eux de veritables petits bagnes). |
Dans la foulee, une loi est destinee la presse pour jeunes |
A la lecture tout semble simple, la BD est concerne par son accessibilite aux plus jeunes, les enfants en sont, a l'epoque, les plus grands consommateurs. |
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Mais tres vite la commission de surveillance devient imprevisible et tatillonne, celle que l'on surnomme " Dame Anastasie " frappe n'importe quoi sous n'importe quel pretexte, certains professionnels en profitent pour se debarasser de rivaux encombrants ou de la concurrence etrangere par pure protectionnisme. |
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Les auteurs de BD dessinent " sur des oeufs "...et evitent soigneusement les personnages feminins, ce qui explique qu'on en trouve peu a cette epoque. |
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L'editeur Aredit qui publie ce que ne peut presenter Lug (Strange, Titans, Nova etc...), fait figurer sur la couverture la mension " bandes dessinées pour adultes", il echappe ainsi au contrainte de la loi de 49. |
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A la fin des annees 80, un accord sera trouve entre editeurs et diffuseurs, les albums interdits a la vente aux mineurs pourront etre presentes sous enveloppes transparentes. |