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LE COMIC CODE

Des 1948, une menace se leve contre les comics.

     Comme dans d'autres pays occidentaux ou on legifere sans etats d'ame, on le soupconne d'avoir une mauvaise influence sur les jeunes, car personne ne pense a faire une distinction entre BD pour enfants et BD pour adultes.
     Des groupes de pression s'organisent pour obtenir des lois qui les encadreraient,De telles lois seraient inconstitutionnelles aux Etats-unis, puisque c'est la constitution elle meme qui garantie la liberte d'expression.Une enquete mene par le senat conclura en 1955... a l'impossibilite de legiferer.

     Mais les lobbies et associations diverses peuvent faire pression sur les commercants qui distribuent les magazines.
Contrairement a la France, qui legifere, le comic code est une initiative privee.
     Les principaux editeurs preferent prendre les devants, ils organisent d'abord un code de bonne conduite, puis ils se regroupent pour creer leur propre commission de surveillance :  le comic code.
     Contre une cotisation de 5000 $ par an et une somme de 35$ par titre,la commission verifiera que les comics se conforment bien aux criteres exiges, ils porteront un symbole pour rassurer les parents.
     Dans le cas contraire le comic peut etre publie mais sans le precieux sesame.

     A cause de ces attaques, l'industrie du comic stagne, les supers heros disparaissent sauf Superman, Batman et Wonder woman
     Mais certains n'utilisent pas " le comic-code ".
     Ainsi Stan Lee recoit une demande du ministere de la sante, il demande qu'une de leurs histoires parlent des danger de la drogue, comme le code ne le permet pas, il publie l'histoire sans le fameux label.
     Au fur et a mesure de l'evolution de la societe, les auteurs se liberent petit a petit des pesenteurs du code et font meme de son absence un argument publicitaire.

     En 2001 marvel lance MAX : une nouvelle ligne pour adulte " pour lecteur avertis "avec Alias ( Brian Michael Bendis-Michael Gaydos - David Mack ),Nick Fury ( Garth Eennis - Darick Robertson).
     Il abandonne le comic code pour s'inspirer des codes de l'audiovisuel.
(Grand public,Titres recommandant un controle parental,destines aux adultes.)